L'Endometriose et l'Intimité

 

🎗️Endométriose & sexualité : quand le plaisir devient un combat silencieux

Il y a des douleurs qu’on apprend à cacher.
Des questions qu’on n’ose pas poser.
Et des silences qui finissent par peser plus lourd que la maladie elle-même.

Parmi les nombreuses conséquences de l’endométriose, il y en a une qu’on aborde encore trop peu : l’impact sur la sexualité.

 

Quand l’intimité devient source d’angoisse

On parle de règles douloureuses, de fatigue chronique, d’infertilité… mais rarement de ce que la maladie fait à notre rapport au plaisir, au corps, au désir.
Et pourtant, pour beaucoup de femmes atteintes d’endométriose, la sexualité devient un terrain miné.
Les douleurs pendant ou après les rapports, la crainte de souffrir, la gêne, la perte de désir : tout cela finit par s’insinuer dans la vie intime, souvent en silence.

On culpabilise de ne plus avoir envie.
On s’en veut de repousser l’autre.
On se demande si quelque chose ne tourne pas rond chez nous.
On finit par se taire. À faire "comme si".

Mais derrière ces silences, il y a des corps qui souffrent, des femmes qui s’épuisent, et une vie intime qui se fragilise.

 

Redéfinir le plaisir, autrement

Et si on changeait le regard qu’on porte sur la sexualité ?
Si on acceptait que le plaisir n’est pas forcément linéaire, ni figé dans un seul modèle ?
Quand le corps devient plus fragile, plus sensible, il a besoin d’attention, de douceur, de respect.

Le plaisir ne disparaît pas avec l’endométriose.
Il se transforme.
Il demande simplement qu’on l’aborde autrement : à l’écoute de ses sensations, en apprenant à se reconnecter à soi, en redécouvrant des chemins plus doux, plus lents, parfois inattendus.

 

Le droit au désir, même avec la maladie

Parler de sexualité quand on a l’endométriose, c’est aussi revendiquer un droit fondamental : celui d’avoir accès au plaisir, même avec un corps douloureux.
C’est dire que oui, la maladie complique parfois les choses… mais qu’elle ne doit pas effacer le désir, ni la tendresse, ni la joie d’une intimité choisie et libre.

 

Chez Ahh Oui, cette parole, on veut la libérer.
Pas pour vendre du rêve, mais pour rendre au corps ce qu’on lui a trop souvent enlevé : la possibilité de dire oui, sans peur.

Oui à la découverte. Oui à la lenteur. Oui à une sexualité réinventée. Oui à soi.